La vitamine C participe à des centaines de processus dans l’organisme. Où la trouver et quels sont ses bienfaits ?
La vitamine C participe à des centaines de processus dans l’organisme. Où la trouver et quels sont ses bienfaits ?
La vitamine C, ou acide ascorbique, est probablement la vitamine la plus connue et la plus utilisée en tant que complément alimentaire. Elle est souvent conseillée à l’approche de l’hiver ou dans les cas de fatigue passagère, car elle est notamment connue pour son action anti-fatigue et tonifiante (même si ce n’est pas un stimulant et qu’elle n’empêche pas de dormir !), mais elle possède bien d’autres propriétés bénéfiques. Cette vitamine hydrosoluble n’est pas synthétisée par l’organisme, qui ne sait pas non plus la stocker, et elle doit donc être impérativement apportée par l’alimentation.
La vitamine C est tout d’abord un puissant antioxydant : elle intervient à la fois directement, en protégeant les cellules contre les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire, et indirectement, en participant à la régénération de la vitamine E, un autre antioxydant.
Un des ces rôles les plus importants est de stimuler la synthèse de collagène, une protéine indispensable à la constitution et au renforcement des tissus, de la peau, des os, des dents, des ligaments, des gencives etc., contribuant par là-même à la santé de ces organes. De plus, la vitamine C structure le collagène pour le rendre plus résistant, via un processus appelé hydroxylation. Elle joue également un rôle important dans l’énergie physique, en étant impliquée dans le métabolisme des acides aminés, et notamment de la carnitine.
Elle participe à la synthèse de plusieurs messagers chimiques du cerveau, dont la noradrénaline. Elle augmente l’absorption du fer, et joue un rôle dans la formation des globules rouges.
Les principales sources de vitamine C dans l’alimentation sont les fruits et légumes, et en particulier : les kiwis, les agrumes (oranges, citrons, mandarines, pamplemousses, etc.), les fruits rouges (fraises, framboises, cassis, cerises, myrtilles, mûres, etc.), les crucifères (brocoli, chou-fleur, choux, etc.), les poivrons, les tomates, le persil, les mangues, le melon, les châtaignes, les épinards, les poireaux, les navets, les courgettes crues, les haricots verts, la mâche, le panais, les butternuts, etc.
Les excès sont rares, la vitamine C étant très peu stockée, et les excédents étant excrétés dans les urines.
Les cas de carence graves peuvent entraîner le scorbut, une maladie due à un défaut dans la structure du collagène qui entraîne la fragilisation des tissus. Cela se manifeste par des saignements des gencives, des hématomes spontanés, de l’hémarthrose (épanchement de sang dans une cavité articulaire), une difficulté à cicatriser et une fatigue généralisée : cette maladie, qui peut être mortelle, a pratiquement disparu en Occident. En revanche, les cas de déficits sont plus courants.
Les besoins peuvent être plus importants chez les sportifs, les femmes enceintes ou allaitantes, les fumeurs, les personnes âgées, les diabétiques, les personnes soumises à un stress chronique, les personnes consommant peu de fruits et légumes frais, etc.