Ventre ballonné : comment retrouver le confort digestif ?

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Beaucoup de personnes se sentent ballonnées après les repas ou pendant la journée. Pourtant, cela n’a rien de normal… Voyons comment retrouver le confort digestif !


Si vous êtes ballonné, votre médecin pourra vous prescrire toutes sortes de médicaments ou de compléments alimentaires : antispasmodiques, fibres, anxiolytiques, phytothérapie, etc. Mais dans tous les cas, le seul moyen de se débarrasser d’un problème chronique de ballonnement est de s’attaquer à la source.

Voici donc 8 causes souvent méconnues de ballonnement.

1. L’intolérance au lactose

Produits laitiersLe lactose est un sucre simple qui n’existe que dans les laits animaux : lait de vache, lait de chèvre, lait de brebis… et bien sûr, lait maternel.

Pour pouvoir digérer ce sucre, notre corps doit le découper en deux molécules plus simples, le galactose et le glucose, à l’aide d’une enzyme, la lactase, qui siège dans notre petit intestin.

L’activité de cette enzyme est génétiquement programmée pour être à son maximum pendant la croissance et l’allaitement (puisque nous avons besoin du lait maternel), puis pour s’éteindre au fil du temps1.

Mais il existe d’importantes variations génétiques dans l’activité de cette enzyme. Ainsi, on estime que 100% des adultes en Asie du Sud sont incapables de digérer ce sucre, 70% des Italiens du Sud, mais seulement 8% des Scandinaves2. En France, le chiffre est mal connu, mais il est indéniable qu’une bonne partie des adultes ne digèrent pas le lait, ou les produits dérivés comme le fromage blanc ou la crème, à cause de la présence de lactose.

La conséquence est la présence d’un sucre mal digéré dans le côlon, ce qui attire l’eau et provoque des ballonnements, souvent accompagnés de troubles du transit : flatulences, alternance de constipation et de diarrhées, etc.

Le remède est simple : supprimer les produits à base de laits animaux.
A noter que le fromage à pâte dure, les yaourts et le beurre ne contiennent presque pas de lactose, et sont généralement bien digérés. Pour le lait, il existe maintenant dans le commerce du lait préalablement traité avec la lactase, et donc sans lactose résiduel.

 

2. Le fait de manger trop vite

SablierLorsqu’on introduit des aliments solides dans notre bouche, c’est immédiat : on mâche. Ce mécanisme acquis depuis l’enfance permet aux aliments d’être découpés en morceaux plus fins, qui pourront d’une part être avalés, et d’autre part être plus sensibles aux actions des sucs digestifs. En effet, lorsqu’on découpe un produit, son volume ne change pas, mais sa surface totale augmente.

Si on mange trop vite, la digestion est altérée, et des aliments mal digérés risquent de parvenir dans le côlon où ils seront incomplètement fermentés, ce qui provoquera des ballonnements.

Cet effet est encore accentué lorsqu’on mange « sur le pouce », une situation qui place le corps dans un état de stress.

Si vous prenez suffisamment le temps de mâcher vos aliments, un repas ne devrait jamais durer moins de 20 minutes.

3. Le stress

StressQuand on mange, diverses hormones sont produites au niveau de l’estomac et du cerveau.

Elles ont pour but de réguler notre appétit et de contrôler le péristaltisme, c’est-à-dire le mécanisme par lequel les aliments descendent le long du tube digestif.

En cas de stress, ces hormones sont perturbées et le péristaltisme s’accélère : les aliments sont alors moins bien digérés, et on se retrouve ballonné.

Pour couronner le tout, la perturbation hormonale modifie la sensation de faim et incite à manger plus, ce qui favorise la prise de poids.

Apprenez à manger dans un endroit calme et tranquille, loin de votre écran d’ordinateur ou du téléphone : la pause déjeuner doit rester un moment privilégié entre vous et votre assiette !

4. L’intolérance et la sensibilité au gluten

Sans glutenLe gluten est un mélange de protéines qu’on retrouve dans le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle et l’orge.

Cette protéine peut être mal digérée par un grand nombre de personnes (il s’agit d’ailleurs d’une maladie en pleine expansion), et provoquer des ballonnements, généralement accompagnés de troubles du transit.

Ces troubles digestifs peuvent en fait cacher une des deux maladies suivantes :

  • L’intolérance au gluten, dont la prévalence en France est estimée entre 1 et 3%, et qui peut avoir de nombreuses complications allant de la perte du poids jusqu’à l’apparition de maladies auto-immunes (diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde, etc.), voire de cancers du tube digestif.

 

  • La sensibilité au gluten, dont la prévalence en France est estimée entre 6 et 20%, qui ne présente pas le risque d’évolution vers des maladies auto-immunes, mais qui se manifeste de manières très diverses, pouvant aller des maux de tête aux douleurs articulaires, en passant par de la fatigue, un côlon irritable, etc.

 

Dans les deux cas, un seul de ces symptômes peut être présent, ce qui rend très difficile le diagnostic. A ce titre, le diagnostic de l’intolérance peut se faire par un gastroentérologue, avec des prises de sang ou une biopsie intestinale, mais on ne sait pas diagnostiquer la sensibilité.

Seule solution dans ce cas : faire l’essai d’un régime sans gluten, pendant quelques semaines par exemple, et observer l’évolution des symptômes.

5. Le manque de fibres alimentaires

On connaît bien le rôle mécanique des fibres dans l’intestin. En absorbant l’eau et en passant le long de la muqueuse, elles stimulent les mouvements et les contractions, ce qui facilite le transit. Mais les fibres ont un autre rôle très important

Notre intestin est un nid à bactéries. Ces dernières jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement de notre système immunitaire, et dans notre protection face aux substances de l’environnement. Mais dans ce nid, les bonnes bactéries cohabitent avec les mauvaises.

LégumesQuand on mange des fibres issues des fruits et légumes, celles-ci vont être fermentées par les bactéries, qui les utilisent comme nourriture. Comme il s’agit d’une nourriture « saine », elles vont favoriser la prolifération des “bonnes” bactéries, qui renforcent notre organisme et notre intestin.

Par conséquent, quand on ne mange pas assez de fibres, la flore bactérienne intestinale se dégrade, et l’intestin devient fragile. La prolifération des “mauvaises” bactéries engendre ballonnements, diarrhées et constipation.

La solution est simple : incorporer des fruits et légumes dans l’alimentation !

6. L’excès de fibres insolubles

Céréales complètesLes fibres qu’on retrouve dans les aliments peuvent être regroupées en deux classes : fibres solubles et fibres insolubles.

Les premières, qu’on retrouve en abondance dans les fruits et légumes, forment une espèce de gel une fois dans l’intestin, et sont plutôt « douces ».

Les deuxièmes en revanche sont plus « solides », et jouent un rôle purement mécanique en stimulant les mouvements intestinaux. On les retrouve en abondance dans les céréales complètes et dans les légumineuses.

Une alimentation riche en céréales complètes et en légumineuses peut ainsi générer des mouvements intestinaux trop fréquents et trop importants, et donc des mouvements d’air, puis un ventre ballonné.

Pour diminuer votre apport en fibres insolubles, limitez les céréales complètes, et préférez les céréales semi-complètes, qui sont moins agressives.
Et si vous avez les intestins fragiles, limitez votre consommation de légumineuses.

7. Les repas trop irréguliers

HorlogeEntre les repas, le système digestif se repose : les muscles se détendent, et la vésicule biliaire se remplit de bile.

Si vos repas sont très espacés les uns des autres, votre intestin est réveillé brusquement : il se contracte alors fortement et déverse de grandes quantités de bile, une substance qui participe à la digestion des graisses alimentaires.

Ce réveil brutal est souvent générateur de ballonnements, de flatulences, et parfois même de diarrhées.

Après toute longue période sans alimentation, par exemple si vous sautez des repas ou dans le cadre d’un jeûne comme le Ramadan, il faut réveiller l’intestin en douceur, en commençant par consommer de petites quantités de nourriture et des liquides, avant d’entamer des plats plus copieux.

8. Haricots, choux, oignons & Co

HaricotsCertains aliments comme les haricots rouges, les haricots blancs, le brocoli, le chou-fleur, les carottes ou encore les oignons provoquent souvent des ballonnements.

Tous ces végétaux contiennent des glucides particuliers, et notamment de la raffinose (une molécule constituée de galactose, glucose et fructose). Pour pouvoir être digérée, la raffinose doit passer entre les mains d’une enzyme appelée « alpha-galactosidase », qui va la découper en sucres simples aisément absorbés.

Mais cette enzyme a souvent une activité relativement faible, si bien qu’une partie de la raffinose n’est pas digérée correctement, ce qui engendre ventre ballonné et flatulences.

Dans ce cas, on a coutume de recommander d’éviter ces aliments, mais c’est bien dommage car non seulement ils sont bons, mais en plus ils présentent de nombreuses vertus pour la santé

Si vous êtes victime de ce problème, il peut en fait être réglé simplement, au contraire en consommant beaucoup plus régulièrement ces aliments !
En effet, si votre intestin est exposé plus régulièrement au raffinose, l’enzyme responsable de sa digestion va se mettre à travailler plus rapidement et plus efficacement. On observe ainsi généralement une disparition des ballonnements au bout de quelques semaines.

Les compléments de magnésium sont souvent mal digérés aussi… C’est pourquoi nous proposons une forme qui est enfin bien tolérée par tous !


Le bisglycinate de magnésium est considéré comme l’une des meilleures formes de magnésium : en plus de jouir d’une excellente assimilation, elle est dépourvue des désagréments courants avec les formes bas de gamme.

On n’écrit pas nos articles dans le but de vous vendre des produits, mais tellement de lecteurs passent à côté qu’on a décidé de les mettre davantage en avant, pour ceux que ça intéresse. Et puis, on ne peut quand même pas nous reprocher de proposer des produits au top ! 😉

Références

  1. Ingram CJ, Mulcare CA, Itan Y, Thomas MG, Swallow DM. Lactose digestion and the evolutionary genetics of lactase persistence. Hum Genet. 2009 Jan;124(6):579-91.
  2. Gudmand-Høyer E. The clinical significance of disaccharide maldigestion. Am J Clin Nutr. 1994 Mar;59(3 Suppl):735S-741S.

Jacques Robert

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