Le complément alimentaire vitamine C

Pour une efficacité maximale, prendre 1 à 2 comprimés à croquer par jour, de préférence au cours des repas.

Pour obtenir le maximum de bénéfices, vous pouvez consommer ce complément alimentaire toute l’année sans risque.

Nous recommandons a minima 2 ou 3 mois de cure pour un vrai effet de fond.

Complément alimentaire qui ne se substitue pas à un régime alimentaire équilibré et à un mode de vie sain. Ne pas donner à des enfants de moins de 10 ans.

Une étude américaine publiée en 2013 a évalué l’intérêt d’une complémentation en vitamine C pour des patients obèses pratiquant une activité physique dans le cadre d’un programme de perte de poids⁵.

L’apport quotidien pendant 4 semaines de 500 mg de vitamine C a permis au groupe traité de mieux résister à la fatigue induite par l’activité physique.

En 2013, la Cochrane Library⁶ a publié une revue de la littérature de grande ampleur, dans l’intention de faire le point concernant l’intérêt éventuel de la vitamine C dans le traitement du rhume commun⁷.

L’analyse de l’ensemble des études sur la population générale indique que malgré l’absence d’impact sur la fréquence de survenue, une supplémentation en vitamine C aurait pour effet favorable de réduire la durée des rhumes.

L’effet semble encore plus intéressant sur la population particulière des athlètes (et personnes soumises à des stress réguliers) puisque dans ce cas, le risque d’attraper un rhume apparaît divisé par 2.

Dans le cadre d’une étude associant une phase d’observation et une phase d’intervention, une équipe coréenne a d’abord déterminé le taux sanguin moyen de vitamine C d’un échantillon de population, pour ensuite évaluer si une complémentation présentait un intérêt pour les personnes se trouvant en-dessous de ce taux⁸.

Au terme des 4 semaines de la phase d’intervention, la prise quotidienne de 1.000 mg de vitamine C a permis d’observer une amélioration de l’attention, de la concentration au travail et de la performance lors d’un test cognitif (Stroop color-word test).

Une étude exploratoire réalisée par des chercheurs brésiliens a testé l’effet d’une prise de 500 mg de vitamine C pendant 15 jours sur le niveau d’anxiété d’un groupe d’étudiants⁹.

Au terme de l’essai, les résultats d’un test de mesure de l’anxiété (Beck Anxiety Inventory) suggèrent une action favorable de la vitamine C, avec également une réduction de la fréquence cardiaque.

Une étude exploratoire réalisée par une équipe iranienne a évalué l’effet d’une complémentation en vitamine C associée à la vitamine E sur plusieurs critères liés à l’endométriose¹⁰.

Au bout de 8 semaines de prise, l’apport quotidien de 1.000 mg de vitamine C et de 800 UI de vitamine E a permis d’enregistrer une réduction des marqueurs du stress oxydatif, accompagnée d’une diminution des douleurs pelviennes, des troubles menstruels et des douleurs lors des rapports sexuels.

Dans le cadre d’une étude de bonne qualité, des chercheurs américains ont suivi 179 fumeuses pendant leur grossesse afin de déterminer l’impact d’une prise régulière de 500 mg de vitamine C sur la fonction respiratoire de l’enfant à naître¹¹.

Après 29 semaines de prise en moyenne, les nouveau-nés dont la génitrice avait été complémentée ont présenté rapidement une fonction respiratoire normale, alors que ceux nés de mères sous placebo avaient une fonction inférieure à la normale. Le suivi post-partum à 1 an suggère également que les épisodes de sifflements thoraciques pourraient être réduits par la supplémentation en vitamine C au cours de la grossesse.

Une équipe israélienne a suivi pendant 3 mois de jeunes sportifs pratiquant la natation, dont la moitié ont été supplémentés quotidiennement avec 1.000 mg de vitamine C¹².

Au terme de cette étude exploratoire, il apparaît que les nageurs de sexe masculin pourraient voir réduites la fréquence et la gravité des infections respiratoires au cours de la saison d’entraînement grâce à la vitamine C.

Contrairement à une idée reçue très répandue, la vitamine C ne semble pas de nature à empêcher de dormir. Les données épidémiologiques indiquent même une association entre faible taux sanguin de vitamine C et troubles du sommeil sur la population générale et de manière encore plus prononcée chez les femmes.

Pour préciser cette hypothèse, plusieurs études ont cherché à déterminer si une supplémentation en vitamine C était susceptible d’améliorer certaines pathologies perturbatrices du sommeil.

Dans le cadre d’une recherche exploratoire publiée en 2009, une équipe de l’Université de Delhi, en Inde, a testé l’effet de la vitamine C associée à la vitamine E sur des patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil¹³.

Après 45 jours d’administration quotidienne de 200 mg de vitamine C et 800 UI de vitamine E, les chercheurs ont pu observer une réduction des besoins en ventilation et du nombre d’apnées, ainsi qu’une augmentation des phases de sommeil profond.

Les perturbations du sommeil peuvent entraîner une altération des capacités adaptatives du système cardiovasculaire. Des chercheurs allemands ont donc souhaité tester l’effet d’un apport de vitamine C dans un modèle d’exposition nocturne à des nuisances sonores¹⁴.

Les résultats de ces travaux exploratoires suggèrent que la prise de 2.000 mg de vitamine C après une nuit perturbée permettrait de préserver la fonction vasculaire endothéliale (capacité d’adaptation aux variations de flux sanguin) chez les sujets féminins.

Le syndrome des jambes sans repos correspond à des impatiences, fourmillements, douleurs, provoquant des mouvements involontaires pendant la nuit, avec perturbation du sommeil. Des chercheurs iraniens ont donc cherché à savoir si la vitamine C, associée à la vitamine E, était susceptible d’apporter une amélioration à des patients dialysés, puisque l’insuffisance rénale chronique majore la prédisposition à ce syndrome¹⁵.

Au terme des 8 semaines de l’étude, la prise de 200 mg de vitamine C, associée ou non à la vitamine E, a permis d’obtenir une réduction de la sévérité des symptômes observés.

Poursuivant ces travaux dans une étude publiée en 2016, une autre équipe iranienne a évalué l’effet d’une complémentation en vitamine C sur ce syndrome, également auprès de patients dialysés¹⁶.

La prise de 250 mg de vitamine C, 2 heures avant le coucher, pendant 8 semaines, a ainsi conduit à une diminution des manifestations désagréables liées à ce syndrome.

En tant que nutriment essentiel, la vitamine C participe au fonctionnement d’un certain nombre d’enzymes impliquées dans la synthèse de carnitine, de catécholamines et dans l’hydroxylation de la proline lors de l’assemblage du collagène. Elle participe également au bon fonctionnement du système immunitaire et aux phénomènes d’oxydo-réduction. Enfin, elle favorise l’absorption du fer non-héminique.

L’ensemble de ces fonctions explique la symptomatologie du scorbut, maladie de la carence en vitamine C.

Les cas de scorbut sont (heureusement) devenus extrêmement rares dans les pays développés. Néanmoins les insuffisances d’apport existent encore, même si elles ne se traduisent pas par des manifestations pathologiques directes^17,18,19.

En regard de ce constat et des nombreuses fonctions opérées par la vitamine C dans l’organisme, tant sur le plan de l’intégrité de nos tissus (vaisseaux sanguins, os, cartilages, gencives, peau, dents), que sur celui de l’immunité, une complémentation adaptée présente vraisemblablement un intérêt pour le maintien de la santé au long cours, en particulier dans les situations suivantes :