Pourquoi la N-Acétylglucosamine est supérieure aux autres formes de glucosamine ?

articulation

Nous avons récemment été interpellés par certains de nos clients sur notre choix d’utiliser de la N-Acétylglucosamine, plutôt que du Sulfate de Glucosamine, dans notre complément destiné à la prévention des douleurs articulaires, le nuMove, qui contient par ailleurs également du Sulfate de Chondroïtine, du Silicium et de la racine d’Harpagophytum.

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Le but de l’analyse que nous proposons ici est donc de répondre à nos clients et lecteurs, et d’expliquer pourquoi nous avons choisi la N-Acétylglucosamine, notamment en reprenant un certain nombre de références scientifiques qui nous avaient été transmises, et en y ajoutant les nôtres.

L’absorption

N-Acétylglucosamine vs Sulfate de Glucosamine

Il est légitime de se demander en premier lieu quelle est la disponibilité de la N-Acétylglucosamine lors de son ingestion par voie orale, en particulier par rapport au Sulfate de Glucosamine. La question ne date pas d’aujourd’hui puisque dès 1972, une équipe italienne s’est penchée sur le sujet en s’intéressant aux mécanismes d’absorption de la N-Acétylglucosamine et du Sulfate de Glucosamine à partir d’échantillons de tissu intestinal de souris1. Cette petite étude propose deux observations intéressantes :

  • Pour pénétrer dans les cellules de l’intestin, la N-Acétylglucosamine semble bénéficier d’une diffusion passive (ne nécessitant pas de transporteur) alors que le Sulfate de Glucosamine requiert l’action d’un transporteur.

 

  • Conséquence de la première observation, l’absorption de la N-Acétylglucosamine devrait augmenter proportionnellement à la quantité ingérée, alors que celle du Sulfate de Glucosamine est saturable (c’est-à-dire qu’elle va « plafonner » à partir d’une certaine quantité).

 

Pour illustrer ces points, les scientifiques ont eu recours à un outil mathématique qui permet de modéliser la cinétique d’une réaction (comme l’absorption dans ce cas) en fonction de la quantité de substrat (ici la N-Acétylglucosamine ou le Sulfate de Glucosamine) via ce que l’on nomme la représentation de Lineweaver-Burk.

L’interprétation de ce type de représentation, dite « en double inverse », peut nécessiter un accompagnement, tant elle est contre-intuitive. En clair, le graphique montre l’inverse de la vitesse (1/V) par rapport à l’inverse de la quantité de substrat (1/S)*. Sans rentrer dans des détails trop techniques, voici ce que l’on peut noter :

  • La droite la plus basse (matérialisée par des petits ronds blancs), est celle de la N-Acétylglucosamine. Elle correspond de fait en réalité à la meilleure absorption (puisque pour une même quantité de substrat, la vitesse d’absorption est plus élevée). Mais, encore plus intéressant, notez que la droite en question passe par l’origine du repère. Cela indique que l’absorption est vraisemblablement proportionnelle au volume apporté, comme les scientifiques le notent.

 

  • La droite la plus haute (matérialisée par des petits ronds noirs), est celle du Sulfate de Glucosamine. Elle correspond, du coup, non seulement à la moins bonne absorption (puisque pour une même quantité de substrat, la vitesse d’absorption est plus basse), mais surtout, à une absorption saturable, puisque cette fois la droite va croiser l’axe vertical au dessus de l’origine. Cela signifie théoriquement que, pour une quantité infinie de substrat (ici le Sulfate de Glucosamine), l’absorption maximale va plafonner à une valeur fixe.

NB : Pour plus de détails sur la représentation de Lineweaver-Burk, nous vous renvoyons vers le lien Wikipédia, ou vers celui de la Faculté de Médecine de Pierre & Marie Curie :
https://en.wikipedia.org/wiki/Lineweaver%E2%80%93Burk_plot
http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/EEbioch/POLY.Chp.4.22.html

Cette étude permet donc de conclure que les mécanismes d’absorptions sont différents (passif pour la N-Acétylglucosamine, actif pour le Sulfate de Glucosamine), et qu’il en résulte une absorption insaturable dans le cas de la N-Acétylglucosamine, et saturable dans le cas du Sulfate de Glucosamine.

Tout ceci étant posé, cette différence n’est probablement pas significative aux doses utilisées dans les suppléments disponibles sur le marché. Mais on peut au moins certifier que, selon cette étude, la N-Acétylglucosamine est au moins aussi bien absorbée que le Sulfate de Glucosamine.

Et chez l’homme ?

L’absorption chez l’homme a été peu étudiée, mais quelques études suggèrent qu’elle est satisfaisante par voie orale, tant pour la N-Acétylglucosamine2 que pour le Sulfate de Glucosamine3, avec pour ce dernier l’identification d’un plafonnement progressif de l’absorption au-delà de 1500 mg/jour, ce qui confirme les résultats de l’étude précédente4.

Considérons néanmoins que les deux formes possèdent une absorption satisfaisante.
La question qui vient ensuite est celle de leur efficacité clinique.

L’efficacité clinique

N-Acétylglucosamine : quelle efficacité ?

On dispose pour l’instant de deux essais ayant tenté de mesurer l’impact de la N-Acétylglucosamine en terme de santé articulaire :

  1. Dans le premier, l’administration de faibles doses quotidiennes de N-Acétylglucosamine (100 mg) et de Sulfate de Chondroïtine (180 mg) pendant 6 mois à des participants âgés de 65 à 70 ans a permis d’obtenir des résultats mitigés : il y a bien une augmentation favorable de la mobilité articulaire subjective et de la capacité à accomplir des tâches quotidiennes, cependant il n’y a pas eu de réduction de la douleur5.
  2. Dans le deuxième essai, la prise de 500 à 1000 mg/jour de N-Acétylglucosamine seule pendant 4 mois par des sujets âgés de 20 à 65 ans a eu un effet notable en terme de préservation du cartilage par une réduction du ratio destruction/synthèse du collagène6. En d’autres termes, la supplémentation en N-Acétylglucosamine seule a eu un effet positif sur la préservation du collagène, en favorisant sa synthèse et/ou en ralentissant sa destruction. Notons que cet effet est probablement majoré chez les sujets dont le métabolisme du collagène est altéré, selon un essai parallèle en sous-groupe7.

La N-Acétyl Glucosamine, en plus d’une bonne assimilation, semble donc avoir un réel effet sur les articulations.

Mais s’il en est de même pour le Sulfate de Glucosamine, pourquoi choisir un complément plus cher ?

Sulfate de Glucosamine : quelle efficacité ?

Il existe une recherche assez abondante ayant examiné l’effet des formes traditionnelles de Glucosamine. Plusieurs méta-analyses sont disponibles dont une publiée en 2007 qui conclut à l’inefficacité du Chloryhdrate de Glucosamine et accorde le bénéfice du doute au Sulfate de Glucosamine, en considérant que les études financées par les fabricants montrent un bénéfice possible alors que celles menées de manière indépendante n’en trouvent pas8.

Plus récemment, en 2010, une autre méta-analyse se montre moins clémente, jugeant que l’absence d’effet clinique s’applique également au Sulfate de Glucosamine9.

Enfin, deux études randomisées conduites en 2015 et 2017 n’ont pas réussi à identifier d’effet du Sulfate de Glucosamine10,11.

Le Sulfate de Glucosamine ne semble donc définitivement pas tenir ses promesses.

Mais alors, si le Sulfate de Glucosamine ne semble pas si bien fonctionner, pourquoi la N-Acétylglucosamine serait-elle plus efficace, et quel serait son mode d’action ? Pour le comprendre, nous devons d’abord redescendre au plus profond de notre organisme !

Les modes d’action

La N-Acétylglucosamine au secours des intestins fragiles

Quand on étudie l’absorption de la Glucosamine, quelle que soit sa forme, il importe de considérer qu’une partie de la dose ingérée oralement semble être incorporée dans la muqueuse intestinale.

En effet, cette muqueuse qui joue le rôle d’interface entre le monde extérieur et les cellules intestinales, intègre dans sa composition de grosses molécules glucidiques – les glycosaminoglycanes12,13– associées à des protéines (formant ainsi des protéoglycanes), dont la synthèse nécessite la présence de Glucosamine14.

Ce point a son importance car les études d’absorption chez l’homme s’appliquent à des sujets bien portants. En cas de pathologies intestinales, telles que la Maladie de Crohn et la Recto-Colite Hémorragique, la capacité d’absorption peut être modifiée. Ainsi, dans une étude in vitro évaluant l’incorporation aux glycosaminoglycanes de la Glucosamine par rapport à la N-Acétylglucosamine chez des sujets souffrant de pathologies intestinales, il a été montré que la balance penchait nettement en faveur de la N-Acétylglucosamine15. Pour être intégrée aux glycosaminoglycanes, la molécule de Glucosamine doit en effet être transformée en N-Acétylglucosamine, or les auteurs concluent que cette fonction est probablement altérée chez ces patients, au moins sur le plan intestinal.

Une petite étude pilote réalisée en 2000 est d’ailleurs venue apporter un début de confirmation à cette hypothèse : sur 10 enfants atteints de la Maladie de Crohn et 2 souffrant de Recto-Colite Hémorragique, la prise quotidienne de 3 à 6 g de N-Acétylglucosamine a permis d’obtenir une amélioration de l’état chez 8 d’entre eux, en élevant le niveau de glycosaminoglycanes et de N-Acétylglucosamine intra-cellulaire16.

D’autres pathologies digestives comme le Syndrome de l’Intestin Irritable ou la sensibilité aux FODMAP, n’ont pas été évaluées et il est donc difficile de déterminer si la N-Acétylglucosamine bénéficie également d’une absorption préférentielle dans ces cas-là.

Des intestins… aux articulations

À ce stade, on peut légitimement s’interroger sur ce qu’une étude concernant le traitement des pathologies intestinales peut bien apporter à la compréhension des troubles de la dégénérescence articulaire. Eh bien, la réponse tient vraisemblablement dans le fait que pratiquement tous les systèmes de l’organisme qui requièrent d’être hydratés, amortis, lubrifiés, protégés font appel à une forme ou une autre de glycosaminoglycanes et que toutes les glycosaminoglycanes, à l’exception de l’héparine et de l’héparane sulfate, sont bâties à partir d’unités contenant de la N-Acétylglucosamine.

C’est par exemple le cas pour la peau dont les kératinocytes, cellules constituant l’essentiel de l’épiderme, utilisent in vitro la N-Acétylglucosamine afin de produire l’acide hyaluronique qui participe à l’hydratation et la souplesse des tissus cutanés17.

Là encore, cette hypothèse semble confirmée par une étude randomisée sur des humains qui suggère que la prise quotidienne orale de 1000 mg de N-Acétylglucosamine pendant 60 jours permet de réduire la raideur de la peau en préservant son hydratation18.

Puisqu’une partie des fonctions articulaires est rendue possible par la présence de glycosaminoglycanes, il est donc apparu logique de chercher à évaluer si la prise de N-Acétylglucosamine était en mesure d’apporter un bénéfice dans la prévention ou le traitement de l’arthrose/arthrite.

Une des premières explorations en ce sens a été menée sur des rats en 1991, indiquant une réduction des altérations pathologiques des cartilages sur un modèle de l’arthrite induite par des injections de papaïne19. Ces résultats encourageants ont ouvert la voie à des études en laboratoires – in vitro – sur des cellules de cartilages humains (chondrocytes). Ainsi, en 2001, une équipe a mis en évidence la supériorité de la N-Acétylglucosamine par rapport à la Glucosamine quant à l’inhibition de certains médiateurs de l’inflammation20. Plus récemment, en 2009, une étude de même type a tenté d’approfondir la compréhension de ces mécanismes en dégageant deux résultats intéressants :

1. Alors que la Glucosamine semble bloquer une partie de l’entrée du glucose dans les chondrocytes, la N-Acétylglucosamine favorise au contraire ce transport, permettant ainsi à ces cellules de fonctionner correctement.

2. De même, la Glucosamine déclenche apparemment une inhibition de la synthèse de glycosaminoglycanes et d’acide hyaluronique, là où la N-Acétylglucosamine stimule ce processus (au moins pour l’acide hyaluronique)21.

Ces résultats semblent donc corroborer les essais sur l’homme dont nous avons parlés précédemment, qui laissent penser que la N-Acétylglucosamine serait effectivement efficace chez l’homme en prévention ou en traitement de certaines pathologies articulaires.

Conclusion

Soyons honnêtes, il n’existe pas à ce jour, tant dans le monde du médicament que dans celui des compléments, de molécule miracle permettant de régénérer les articulations.

Cependant, à la lumière des éléments présentés ici, il est possible d’établir un certain nombre de points :

1

Les formes classiques de Glucosamine (Sulfate de Glucosamine et Chloryhdrate de Glucosamine) n’ont apparemment pas ou peu d’effet.

2

Les résultats des études en laboratoires et sur modèles animaux suggèrent que la N-Acétylglucosamine bénéficie d’une bonne absorption cellulaire et est susceptible d’agir localement en associant deux modes d’actions bénéfiques : la synthèse de glycosaminoglycanes (molécules de « protection » présentes dans l’ensemble de l’organisme), et l’inhibition de certains médiateurs de l’inflammation.

3

Concernant la prise orale de N-Acétylglucosamine chez l’humain, 4 études cliniques portant sur différents sites (intestin, peau, articulations) évoquent un effet certes modeste, mais probablement dose-dépendant et cohérent avec les modes d’actions précédemment décrits.

Au total, il apparaît donc préférable de se tourner vers une complémentation en N-Acétylglucosamine, dans le but de ralentir la dégénérescence articulaire et de préserver les zones de l’organisme où son action peut être utile par ailleurs.

Du choix de la N-Acétylglucosamine dans le nuMove

Un choix conforté par la science

C’est en raison de tout ce qui a été évoqué dans cette analyse que nous sommes particulièrement confiants dans notre choix d’avoir remplacé le Sulfate de Glucosamine (dans la formulation initiale de 2012) par de la N-Acétylglucosamine (dès début 2014) dans le nuMove.

Tout ceci va d’ailleurs dans le sens des innombrables retours clients positifs depuis que nous avons intégré la N-Acétylglucosamine.

Les témoignages ne sont évidemment pas une preuve scientifique, mais ils sont toujours bons à prendre !

nuMove

Par ailleurs, on peut ajouter un autre point intéressant : la N-Acétylglucosamine que nous utilisons n’est pas issu de la carapace de crustacés (contrairement au Sulfate de Glucosamine), elle est obtenue par fermentation à partir du glucose provenant du maïs, ce qui permet d’éviter les risques d’allergie liés aux produits issus de crustacés (chez certaines personnes prédisposées).

La question du prix

Pour finir, sur la question du prix, comme nous le précisons dans notre fiche produitla N-Acétylglucosamine est en effet bien plus chère que d’autres formes de Glucosamine, mais nous avons pour notre part directement choisi de rogner sur nos marges (comme à chaque fois d’ailleurs que nous avons apporté une amélioration à l’un de nos produits !).

Dit autrement, dès le départ, nous avons proposé le nuMove exactement au même prix, alors même qu’il avait subi une amélioration de taille en utilisant une matière nettement plus chère (mais qui nous parait à ce jour plus efficace et plus intéressante).

C’est ça, la politique de Nutriting : proposer les produits les plus performants et les plus innovants, au prix le plus attractif possible, et ce quitte à faire des efforts financiers conséquents.

* Avec l’aimable assistance de Marie-Ange BARBIER, ingénieure en biologie moléculaire et cellulaire, pour l’interprétation du graphique de Lineweaver-Burk.

Références

  1. Tesoriere et al. Intestinal absorption of glucosamine and N-acetylglucosamine. Experientia. 1972 Jul 15;28(7):770-1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/4658846
  2. Liu et al. Liquid chromatography-tandem mass spectrometry method for determination of N-acetylglucosamine concentration in human plasma. J Chromatogr B Analyt Technol Biomed Life Sci. 2008 Feb 1;862(1-2):150-4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18165162/
  3. Setnikar et al. Absorption, distribution, metabolism and excretion of glucosamine sulfate. A review. Arzneimittelforschung. 2001 Sep;51(9):699-725. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11642003
  4. Persiani et al. Glucosamine oral bioavailability and plasma pharmacokinetics after increasing doses of crystalline glucosamine sulfate in man. Osteoarthritis Cartilage. 2005 Dec;13(12):1041-9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16168682
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  6. Tomonaga et al. Evaluation of the effect of N-acetyl-glucosamine administration on biomarkers for cartilage metabolism in healthy individuals without symptoms of arthritis: A randomized double-blind placebo-controlled clinical study. Exp Ther Med. 2016 Sep;12(3):1481-1489. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27588069
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  8. Vlad et al. Glucosamine for pain in osteoarthritis: why do trial results differ? Arthritis Rheum. 2007 Jul;56(7):2267-77. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17599746/
  9. Wandel et al. Effects of glucosamine, chondroitin, or placebo in patients with osteoarthritis of hip or knee: network meta-analysis. BMJ. 2010 Sep 16;341:c4675. doi: 10.1136/bmj.c4675. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20847017
  10. Fransen et al. Glucosamine and chondroitin for knee osteoarthritis: a double-blind randomised placebo-controlled clinical trial evaluating single and combination regimens. Ann Rheum Dis. 2015 May;74(5):851-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24395557
  11. Roman-Blas et al. Combined Treatment With Chondroitin Sulfate and Glucosamine Sulfate Shows No Superiority Over Placebo for Reduction of Joint Pain and Functional Impairment in Patients With Knee Osteoarthritis: A Six-Month Multicenter, Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Clinical Trial. Arthritis Rheumatol. 2017 Jan;69(1):77-85. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27477804
  12. Glycosaminoglycane. https://fr.wikipedia.org/wiki/Glycosaminoglycane
  13. Hodde et al. Glycosaminoglycan content of small intestinal submucosa: a bioscaffold for tissue replacement. Tissue Eng. 1996 Fall;2(3):209-17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19877943
  14. Hauri et al. Biosynthesis of brush border glycoproteins by human small intestinal mucosa in organ culture. Biochim Biophys Acta. 1977 Jun 16;467(3):327-39. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/884074
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  17. Sayo et al. Synergistic effect of N-acetylglucosamine and retinoids on hyaluronan production in human keratinocytes. Skin Pharmacol Physiol. 2004 Mar-Apr;17(2):77-83. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14976384
  18. Kikuchi et al. Oral N-acetylglucosamine supplementation improves skin conditions of female volunteers: Clinical evaluation by a microscopic three-dimensional skin surface analyzer. Journal of Applied Cosmetology 20(2):143-152 · April 2002. https://www.researchgate.net/publication/286958424_Oral_N-acetylglucosamine_supplementation_improves_skin_conditions_of_female_volunteers_Clinical_evaluation_by_a_microscopic_three-dimensional_skin_surface_analyzer
  19. Grevenstein et al. Cartilage changes in rats induced by papain and the influence of treatment with N-acetylglucosamine. Acta Orthop Belg. 1991;57(2):157-61. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1872160
  20. Shikhman et al. N-acetylglucosamine prevents IL-1 beta-mediated activation of human chondrocytes. J Immunol. 2001 Apr 15;166(8):5155-60. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11290798
  21. Shikhman et al. Differential metabolic effects of glucosamine and N-acetylglucosamine in human articular chondrocytes. Osteoarthritis Cartilage. 2009 Aug;17(8):1022-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19332174

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