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Multivitamines : définition et bienfaits
Aujourd’hui, plus d’une personne sur deux en France est consommatrice de compléments alimentaires1. La plupart en prennent de manière occasionnelle, sous forme de cures saisonnières ou bien dans des périodes particulières (examens, périodes de fatigue). Les raisons citées pour la prise de compléments sont prioritairement l’envie d’avoir plus d’énergie, de renforcer son système immunitaire, de combler des carences et d’améliorer son sommeil.
Alors la question que beaucoup se posent, c’est : y a-t-il un réel besoin de compléments alimentaires ou de multivitamines pour répondre à ces besoins, ou bien l’alimentation peut-elle y répondre seule ?
Par Benjamin Dariouch, Journaliste scientifique & consultant en nutrition
Publié le 12 septembre 2023, mis à jour le 17 octobre 2023
Multivitamines : définition et fonction
C’est quoi un multivitamines ?
Un multivitamines est un supplément nutritionnel qui contient une combinaison de différents micronutriments essentiels pour la santé humaine.
Les multivitamines peuvent varier en termes de composition et de dosage, mais la plupart incluent des vitamines (vitamines Bs, vitamine C, vitamine D, vitamine E, etc.), des minéraux (magnésium, zinc, sélénium, etc.), et pour les plus hauts de gamme, également des antioxydants.
A lire aussi | Pour savoir comment choisir les meilleurs multivitamines, vous pouvez lire notre article dédié à ce sujet.
À quoi sert un multivitamines ?
Les multivitamines ont pour objectif d’aider à combler les lacunes nutritionnelles dans l’alimentation, et le cas échéant de fournir une dose supplémentaire de micronutriments importants qui peuvent être difficiles à obtenir en quantités suffisantes via l’alimentation seule.
Il est important de noter que les multivitamines ne remplacent pas une alimentation saine et équilibrée, et qu’ils doivent être utilisés en complément d’un régime alimentaire nutritif pour garantir une santé optimale.
Pourquoi faudrait-il prendre des multivitamines ?
Les aliments seraient plus pauvres en micronutriments
Une des causes les plus souvent citées pour justifier la prise de compléments alimentaires est celle d’une baisse de la teneur en micronutriments des produits agricoles modernes, en particulier des fruits et légumes.
Vous avez déjà certainement entendu « qu’une pomme de 1950 aurait 100 fois plus de vitamine C qu’une pomme d’aujourd’hui ».
Alors qu’en est-il ?
Des travaux pour comparer les teneurs en nutriments
Comparer la teneur en nutriments des fruits et légumes à des époques différentes est un exercice délicat, qui ne peut pas avoir de réponse binaire.
Certains travaux ont effectivement montré une diminution de ces teneurs en comparant les chiffres dans les bases de données existantes.
Aux Etats-Unis par exemple, une étude2 a montré une baisse moyenne dans 43 aliments de la vitamine B2 (-38%), du calcium (-16%) ou du fer (-15%) entre 1950 et 1999.
Une autre étude anglaise3 avait identifié sur le même modèle une baisse importante du magnésium (-24%) et du calcium (-46%) dans les légumes, ainsi que du fer (-54%), du calcium (-41%) ou du phosphore (-28%) dans les viandes.
Pourquoi ces baisses dans les teneurs en nutriments ?
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ces observations.
D’une part, l’évolution des méthodes agricoles, en particulier l’utilisation des engrais azotés, entraînant une croissance plus rapide des plantes et donc une dilution des nutriments dans un volume plus important.
D’autre part, une diminution des matières organiques dans les sols pourrait aussi avoir eu un impact sur la richesse en nutriments dans les produits agricoles.
Enfin, on peut également citer le réchauffement climatique et la hausse du CO2 dans l’atmosphère qui va avoir de plus en plus de conséquences sur les rendements, mais aussi sur la teneur en nutriments, notamment les protéines, le fer, le zinc et les vitamines B1, B2, B5 et B94.
Une variabilité importante
Mais pour nuancer ces résultats, il faut savoir qu’il existe une très grande variabilité à un instant T pour un même aliment, suivant le degré de maturité du végétal, la saisonnalité, les conditions climatiques, l’état des sols dans lesquels il a été cultivé, les conditions de conservation, etc.
Heureusement, il y a 3 facteurs sur lesquels nous pouvons jouer directement en tant que consommateurs :
- La saisonnalité (acheter des produits de saison) ;
- La durée de conservation (un fruit ou légume va perdre une partie de ses vitamines avec le temps) ;
- La température de cuisson (il vaut mieux privilégier les cuissons douces).
Les aliments ultra-transformés sont plus présents
Un autre facteur joue un rôle beaucoup plus direct dans la baisse des apports en micronutriments dans notre alimentation moderne : la hausse constante depuis 40 ans de la part des produits ultra-transformés dans notre alimentation, qui représentent aujourd’hui 31% des calories consommées par les Français5.
Une étude brésilienne a observé que les apports des personnes consommant le plus d’aliments ultra-transformés étaient largement inférieurs pour la plupart des micronutriments, en particulier pour les vitamines B3, B12, C, D, E, le magnésium, le manganèse et le zinc6.
Le sommeil, le stress et la pollution influent sur nos besoins en micronutriments
En dehors de l’alimentation, d’autres facteurs de notre vie moderne peuvent influer sur notre état nutritionnel.
Le manque de sommeil et surtout le stress chronique pourraient diminuer nos réserves de certains micronutriments7, en particulier le magnésium et dans une moindre mesure le zinc, le fer et le calcium, même s’il reste à préciser les effets des différents types de stress sur les différentes catégories de la population.
Comme les rayons UV, la pollution atmosphérique a aussi un impact sur les réserves en antioxydants de notre peau qui les utilisent pour se défendre de cette agression externe8.
Faire le plein de polyphénols, de carotènes ou de vitamine C au quotidien permettra d’éviter cette accélération du vieillissement cutané.
L’intérêt d’un multivitamines : sommes-nous tous carencés en micronutriments ?
Un déficit en micronutriments général
La qualité de notre alimentation, la saisonnalité des produits, leurs durées de conservation et leurs modes de cuisson vont donc tous avoir un impact sur les apports en micronutriments. Etant donné qu’il est difficile d’avoir une alimentation « parfaite » dans notre société moderne, pouvons-nous aller jusqu’à dire que tout le monde serait en carence ?
31% des Américains seraient à risque de carence d’au moins une vitamine9, et l’étude Esteban10 a montré qu’en France, seulement 1 adulte sur 4 atteint le seuil recommandé de vitamine D, qu’un tiers des femmes en âge de procréer est en manque de fer, et que ces dernières sont aussi de plus en plus touchées par une carence en folates.
Si on regarde plus dans le détail, la plus célèbre des études sur le sujet, SUI.VI.MAX11, nous apprend que beaucoup de Français sont en déficit (défini comme un apport inférieur aux 2/3 de la référence nutritionnelle de la population, anciennement Apport Nutritionnel Conseillé ou ANC) sur de nombreux nutriments :
- 79% des hommes et 67 % des femmes pour la vitamine D
- 44% des hommes et 45% des femmes pour la vitamine A
- 24% des hommes et 41 % des femmes pour la vitamine E
- 23% des hommes et 36% des femmes pour le magnésium
- 8,5% des hommes et 15% des femmes pour la vitamine B9
De nombreuses autres études12,13,14 sur la consommation alimentaire des Français depuis 30 ans vont toutes dans le même sens : un grand nombre de personnes n’arrivent pas à atteindre les recommandations sur plusieurs micronutriments.
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Des catégories de population avec un besoin plus important en micronutriments
A partir de là, on peut déjà identifier des catégories de la population qui vont être particulièrement à risque de carences, et qui pourront bénéficier plus que d’autres d’une supplémentation, via des compléments alimentaires ou un multivitamines.
De nombreuses autres études12,13,14 sur la consommation alimentaire des Français depuis 30 ans vont toutes dans le même sens : un grand nombre de personnes n’arrivent pas à atteindre les recommandations sur plusieurs micronutriments.
Les seniors
Les personnes de plus de 65 ans sont plus couramment en carence de certains micronutriments, en particulier de vitamine B12, de vitamine D et de calcium15,16.
Les femmes enceintes
Les données actuelles montrent que dans les pays développés, la prise d’un multivitamines diminuerait les risques de retard de croissance et de malformation du tube neural du fœtus17. Cela est certainement dû à la présence de folates (vitamine B9), dont on connait l’importance pour le développement du fœtus.
Les personnes suivant un régime amaigrissant
Pour perdre du poids, il faut nécessairement être en déficit calorique. Par définition, si vous réduisez la quantité de votre alimentation, même si elle reste parfaitement équilibrée, il sera presque impossible de couvrir tous vos besoins en vitamines et minéraux pendant cette période.
Les personnes suivant un modèle alimentaire restrictif
En éliminant un ou plusieurs groupes d’aliments, on augmente les risques de carences si on n’équilibre pas son alimentation pour compenser.
Les vegans18, en plus de la vitamine B12 qu’ils doivent absolument prendre, sont aussi plus à risque de carences en calcium, en fer et en zinc.
Les adeptes des régimes cétogène ou pauvres en glucides (low carb)19, qui éliminent les produits céréaliers et les légumes les plus riches en glucides, doivent surveiller leurs apports en vitamine B5 et en cuivre, magnésium et potassium.
Les personnes suivant une alimentation « paléo » sont quant à elles plus à risque de carences en calcium, en iode et en vitamines B1 et B2.
Les personnes sportives
Les micronutriments intervenant dans la production d’énergie voient leurs besoins augmenter chez les personnes pratiquant une activité physique régulière, en particulier les vitamines B2 (riboflavine) et B620. De plus, une transpiration plus importante peut augmenter les pertes en certains minéraux, comme le sodium, le magnésium et le potassium.
Même si les hommes peuvent également être touchés par le problème, les sportives ont aussi souvent tendance à ne pas s’alimenter assez par rapport à leur activité, et tombent dans ce qu’on appelle la « triade de l’athlète féminine », caractérisée par 3 phénomènes :
- Des troubles du comportement alimentaire ;
- Des troubles du cycle menstruel ;
- Une masse osseuse basse.
Une situation caractérisée notamment par d’importantes carences, à la fois en macro et en micronutriments.
Les personnes atteintes de certaines pathologies
Les maladies entraînant une diminution de l’absorption des nutriments, telles que les maladies de Crohn ou cœliaque, vont nécessairement augmenter les besoins.
Certains traitements médicamenteux peuvent aussi augmenter les risques de carence (à vérifier avec votre médecin traitant si vous êtes concerné(e)).
Les bienfaits généraux des multivitamines
Nous venons de voir que certaines catégories de la population pourraient bénéficier plus que d’autres de la prise de compléments alimentaires, et en particulier d’un multivitamines. Reste à savoir si le reste de la population pourrait en tirer des bénéfices pour sa santé ?
Regardons les preuves existantes sur plusieurs aspects.
Multivitamines et santé mentale
Malgré des résultats parfois mitigés, la plupart des travaux21 semblent indiquer une amélioration des niveaux d’anxiété, de stress, de fatigue et plus globalement de l’humeur. Les vitamines du groupe B sont certainement celles qui agissent particulièrement sur ces symptômes.
Multivitamines et santé occulaire
Une méta-analyse des études cliniques22 a trouvé que la prise d’un multivitamines avait retardé la progression de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) comparé à un placebo.
Il faut tout de même faire attention à ne pas prendre des doses massives d’antioxydants, comme c’est parfois le cas aux Etats-Unis, ce qui pourrait s’avérer contre-productif (il est courant de voir des compléments avec plus de 30 fois les besoins journaliers en vitamine A, jusqu’à 50 fois dans certaines vitamines B, etc.).
A la place, il est préférable de se complémenter dans des dosages dits « physiologiques », c’est-à-dire proche de ce qu’apporterait une alimentation équilibrée, dense en nutriments.
Multivitamines et longévité
Sur ce point, les données sont mitigées et il n’a jamais été prouvé que la prise d’un multivitamines permettrait de vivre plus longtemps23.
Cela pourrait surtout réduire les risques de cancer chez les personnes carencées24,25, notamment chez les hommes où l’effet était modeste mais significatif26.
En revanche, la prise quotidienne d’un complément alimentaire contenant des doses excessives pourrait augmenter le risque de certaines maladies27. D’où l’importance de privilégier des compléments alimentaires ou des multivitamines apportant des dosages « physiologiques », c’est-à-dire tels que vous pourriez les retrouver dans votre assiette, plutôt que des méga-doses (comme cela est couramment pratiqué Outre-Atlantique).
A lire aussi : Quels sont les formes et les dosages à privilégier ? Retrouvez tout ce qu’il faut savoir dans notre article dédié.
Même si la perte en micronutriments des aliments depuis un siècle est à nuancer, de nombreux facteurs de notre vie moderne peuvent favoriser les carences : hausse de la consommation de produits ultra-transformés, stress, manque de sommeil, pollution de l’air, etc.
Couvrir ses besoins doit passer avant tout par l’alimentation, qui doit être riche en aliments non-transformés, notamment en fruits et légumes, avec des produits de saison, conservés peu de temps et préparés à l’aide de cuissons douces.
Ceci étant, optimiser à 100% son alimentation est forcément difficile, et c’est pourquoi la prise d’un multivitamines pourra toujours clairement faire sens.
Certaines catégories de la population sont plus à risque de certaines carences et pourront bénéficier plus clairement de la prise d’un multivitamines : les seniors, les sportifs, les femmes enceintes, les personnes suivant une alimentation restrictive (végétalienne, cétogène / low carb, etc.) et celles suivant un régime amincissant.
Prendre un multivitamines, c’est bien.
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FAQ : Les bienfaits d’un multivitamines
C’est quoi un multivitamines ?
Un multivitamines est un complément alimentaire qui contient une combinaison de vitamines et minéraux essentiels pour la santé. Les multivitamines les plus hauts de gamme peuvent également inclure des antioxydants.
L’objectif est d’aider à combler les lacunes nutritionnelles dans l’alimentation, et le cas échéant de fournir une dose supplémentaire de micronutriments importants qui peuvent être difficiles à obtenir en quantités suffisantes via l’alimentation seule.
Pourquoi les multivitamines peuvent-ils avoir un intérêt ?
Les multivitamines peuvent clairement montrer un intérêt, essentiellement pour 3 raisons : 1. Les aliments seraient moins riches en micronutriments qu’à l’époque (même si cette perte en micronutriments depuis un siècle est à nuancer) ; 2. Nous consommons beaucoup plus d’aliments transformés voire ultra-transformés, qui sont beaucoup plus pauvres en micronutriments ; 3. De nombreux facteurs de notre vie moderne peuvent favoriser les carences (stress, manque de sommeil, pollution de l’air, etc.).
Ceci étant, optimiser à 100% son alimentation est forcément difficile, et c’est pourquoi la prise d’un multivitamines pourra toujours clairement faire sens.
Qui peut bénéficier le plus d’un multivitamines ?
Optimiser à 100% son alimentation est forcément une gageure, et c’est pourquoi la prise d’un multivitamines pourra toujours faire sens pour n’importe qui.
Plus spécifiquement, certaines catégories de la population sont plus à risque de certaines carences et pourront bénéficier encore davantage de la prise d’un multivitamines : les seniors, les sportifs, les femmes enceintes, les personnes suivant une alimentation restrictive (végétalienne, cétogène / low carb, etc.) et celles suivant un régime amincissant.
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