Interview Dr Chris Masterjohn – VĂ©gĂ©tarisme & vĂ©ganisme (1/2)

1Ăšre partie : D'omnivore Ă  vegan, et vice-versa

Le Dr Chris Masterjohn est considĂ©rĂ© comme l’un des spĂ©cialistes mondiaux des vitamines liposolubles (entre autres). Il a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  notre interview, et nous livre son expĂ©rience personnelle en tant que vĂ©gĂ©tarien, puis vĂ©gĂ©talien, et pourquoi c’est ce qui l’a poussĂ© Ă  s’intĂ©resser aux vitamines liposolubles et Ă  leur action dans l’organisme.

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A travers ce tĂ©moignage (qui, insistons lĂ -dessus dĂšs le prĂ©ambule, ne se veut ni pour, ni contre le vĂ©gĂ©tarisme ou le vĂ©ganisme), le Dr Chris Masterjohn nous explique surtout pourquoi ce type de rĂ©gime se doit d’ĂȘtre une affaire de choix personnel, et nous livre dans une 2Ăšme partie des clĂ©s pour l’adapter au mieux en fonction des gĂ©nĂ©tiques de chacun.

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Chris Masterjohn, bonjour !

Bonjour !

Pouvez-vous vous présenter briÚvement pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Mon nom est Chris Masterjohn, je suis docteur en nutrition. Durant mon doctorat Ă  l’UniversitĂ© du Connecticut je me suis spĂ©cialisĂ© dans le mĂ©tabolisme Ă©nergĂ©tique ainsi que les systĂšmes de dĂ©fenses des antioxydants ; puis dans mon post doctorat Ă  l’UniversitĂ© de l’Illinois, j’ai pu poursuivre mes recherches sur ma premiĂšre passion – qui Ă©tait mĂȘme antĂ©rieure Ă  mes Ă©tudes – que constituent les vitamines liposolubles. Je poursuis toujours ces recherches Ă  l’heure actuelle alors que je suis assistant professeur au Brooklyn College de New York, et m’intĂ©resse particuliĂšrement Ă  l’interaction entre les vitamines A, D et K en tant que systĂšme.

j’ai dĂ©cidĂ© de devenir vĂ©gĂ©tarien, puis vĂ©gĂ©talien, parce que j’étais persuadĂ© que c’était non seulement la clĂ© pour amĂ©liorer ma santĂ©, mais Ă©galement pour lutter contre la maltraitance animale et pour protĂ©ger l’environnement

Comment en ĂȘtes-vous venu Ă  vous passionner pour les vitamines liposolubles ?

Cela remonte Ă  mes dĂ©buts lorsque je commençais Ă  m’intĂ©resser Ă  la nutrition, et cet intĂ©rĂȘt trouve ses origines dans mon histoire personnelle et en particulier dans mes expĂ©riences en tant que vĂ©gĂ©tarien et vĂ©gĂ©talien. Quand j’étais adolescent, je m’intĂ©ressais Ă  la nutrition comme loisir plus qu’autre chose, et vers la fin de mon adolescence, j’ai dĂ©cidĂ© de devenir vĂ©gĂ©tarien, puis vĂ©gĂ©talien, parce que j’étais persuadĂ© que c’était non seulement la clĂ© pour amĂ©liorer ma santĂ©, mais Ă©galement pour lutter contre la maltraitance animale et pour protĂ©ger l’environnement.
Je pensais donc que ma santĂ© allait grandement s’amĂ©liorer, et Ă  ma grande surprise, c’est l’inverse qui s’est produit, et j’ai dĂ©veloppĂ© beaucoup de problĂšmes de santĂ© pendant cette pĂ©riode. Les plus importants furent une sĂ©rieuse aggravation de mes troubles anxieux, ainsi qu’un cas inquiĂ©tant de caries dentaires. En un seul rendez-vous chez le dentiste, j’ai dĂ©couvert que j’avais besoin de 2 traitements endodontiques, et que j’avais plus d’une douzaine de caries ! Vous imaginez le choc en apprenant cela !

Comment avez-vous réagi alors ?

À cette Ă©poque, j’étais en derniĂšre annĂ©e de mes Ă©tudes d’Histoire, cela faisait alors dĂ©jĂ  quelques temps que j’étais vĂ©gĂ©talien, et je venais donc de faire cette choquante dĂ©couverte chez le dentiste. Un midi, alors que je travaillais dans le rĂ©fectoire, le manager du rĂ©fectoire vient me voir et me tend un prospectus sur une ferme locale qui produit du lait cru issu de vaches nourries en pĂąturages, et sur ce prospectus est mentionnĂ© un certain Weston Price qui aurait dĂ©couvert le secret de l’immunitĂ© contre les caries dentaires ! Je me suis dit « immunitĂ© contre les caries dentaires, c’est pour moi ! » Je suis alors allĂ© Ă  la bibliothĂšque et j’ai trouvĂ© une Ă©dition de 1945 du livre de Weston Price ; je l’ai lu d’un bout Ă  l’autre d’une seule traite ! Cela a Ă©tĂ© le dĂ©but de mon initiation au monde de Weston Price.

l’industrie alimentaire a appris Ă  raffiner les aliments pour les rendre plus facilement « consommables », mais on ignorait Ă  l’époque tous les nutriments qui Ă©taient perdus dans le processus

Pouvez-vous nous dire qui est ce Weston Price et en quoi consistent ses travaux ?

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Weston Price Ă©tait avant tout un dentiste et un chercheur, il avait conduit plus de 25 annĂ©es de recherches cliniques et en laboratoire afin de comprendre les causes de la carie dentaire. Il a Ă©galement occupĂ© le poste de directeur de la recherche de ce qui est devenu l’Association Dentaire AmĂ©ricaine (ADA).

AprĂšs donc 25 annĂ©es de recherches sur le sujet, Weston Price a voulu Ă©tudier les populations qui Ă©taient immunisĂ©es contre les caries, puisqu’à l’époque, plus de 90% des amĂ©ricains Ă©taient concernĂ©s par ce problĂšme. C’était dans les annĂ©es 1920-1930, et c’est Ă  ce moment-lĂ  que l’industrie alimentaire a appris Ă  raffiner les aliments pour les rendre plus facilement « consommables », mais on ignorait Ă  l’époque tous les nutriments qui Ă©taient perdus dans le processus. Alors les gens mangeaient de grandes quantitĂ©s de farines blanches et de sucres raffinĂ©s et on n’avait pas encore essayĂ© de compenser la perte de ces prĂ©cieux nutriments. L’idĂ©e mĂȘme d’ailleurs de vouloir compenser cette perte aurait paru incongrue, c’était dĂ©jĂ  trĂšs novateur de dire que l’on avait besoin d’une nourriture diversifiĂ©e et que l’on ne pouvait pas se contenter de ces aliments raffinĂ©s ! Il y avait donc un certain nombre de rapports ethnographiques qui suggĂ©raient que les personnes qui n’avaient pas participĂ© Ă  la rĂ©volution industrielle de nos sociĂ©tĂ©s modernes n’avaient pas de caries. Alors Weston Price a parcouru le monde Ă  la dĂ©couverte de ces populations qui Ă©taient restĂ©es Ă  l’écart de nos civilisations modernes afin de cartographier les diffĂ©rences gĂ©ographiques, de climat, de culture, de gĂ©nĂ©tique, etc. et ce qu’il trouva immanquablement Ă  travers toutes ces variables, c’est que les personnes qui suivaient une diĂšte traditionnelle, non seulement semblaient immunisĂ©es contre les caries, mais avaient Ă©galement un squelette remarquable, ils avaient par exemple un palais suffisamment large pour y accueillir toutes leurs dents. Weston Price a Ă©galement remarquĂ©, qu’en plus de tout cela, ces populations Ă©taient protĂ©gĂ©es de toutes sortes de maladies de civilisation que l’on considĂ©rait normales, comme le cancer ou les maladies cardiaques.

les personnes qui suivaient une diĂšte traditionnelle, non seulement semblaient immunisĂ©es contre les caries, mais avaient Ă©galement un squelette remarquable, ... ces populations Ă©taient protĂ©gĂ©es de toutes sortes de maladies de civilisation que l’on considĂ©rait normales, comme le cancer ou les maladies cardiaques.

Il remarqua Ă©galement de maniĂšre implacable que lorsque des individus issus de ces populations effectuaient leur transition dans le monde moderne avec des diĂštes riches en aliments raffinĂ©s et en ce qu’il nomma « aliments mutants du rĂ©gime moderne » – farines et sucres blancs, sirops, mets en conserve -, toute leur immunitĂ© envers les caries dentaires disparaissait, ainsi que leur robustesse physique gĂ©nĂ©rale. Si on regarde cela avec nos connaissances actuelles, il n’est pas surprenant de constater qu’en passant d’une diĂšte riche en aliments non transformĂ©s Ă  une diĂšte riche en en aliments industrialisĂ©s, notre santĂ© en pĂątisse, mais ce qui m’avait Ă©tonnĂ© Ă  l’époque, c’était la maniĂšre dont Weston Price avait Ă©tudiĂ© la composition des diĂštes traditionnelles, en essayant de comprendre quels aliments Ă©taient les plus importants et sur lesquels ces populations se basaient principalement. Il a dĂ©couvert que ces populations savaient dĂ©jĂ  qu’elles ne pouvaient pas se contenter d’aliments raffinĂ©s, qu’elles avaient besoin de fournir des efforts afin de se pourvoir en une certaine diversitĂ© d’aliments, et en particulier, en aliments d’origine animale Ă  haute densitĂ© nutritionnelle. Price les avait dĂ©jĂ  identifiĂ©s Ă  l’époque comme des sources importantes de vitamines liposolubles, et il classa ces sources en 4 catĂ©gories, prĂ©cisant toutefois que tous les peuples ne mangeaient pas systĂ©matiquement d’aliments de ces 4 catĂ©gories, mais que toutes les populations se nourrissaient au minimum d’un de ces groupes qui sont :

1- Les abats et les jaunes d’Ɠufs
2- Les produits laitiers
3- Les petits animaux (grenouilles, insectes
)
4- Les animaux marins, poissons et en particulier fruits de mer
À noter que dans le cas du poisson, les organes Ă©taient Ă©galement consommĂ©s. Par exemple, les populations gaĂ©liques qu’il Ă©tudia mangeaient principalement de l’avoine qu’ils garnissaient Ă  l’intĂ©rieur de tĂȘtes de poissons.

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Vous n’ĂȘtes pas en train de nous dire qu’on devrait manger la tĂȘte des poissons, n’est-ce pas ?

Non bien sûr !

Quand on regarde ces catĂ©gories, on s’aperçoit qu’il y a plusieurs maniĂšres d’obtenir ces prĂ©cieux nutriments, et certaines nous apparaissent plus comestibles que d’autres, nĂ©anmoins, plus la diĂšte Ă©tait solide et plus elle incluait d’aliments provenant des diffĂ©rentes catĂ©gories.
Donc si vous mangez des abats, des jaunes d’Ɠufs et des produits laitiers par exemple, vous ĂȘtes dĂ©jĂ  largement couvert et avez dĂ©jĂ  une sacrĂ©e longueur d’avance par rapport Ă  ceux qui ne mangent rien issu de ces catĂ©gories, ou vous rendez votre diĂšte bien plus robuste que disons quelqu’un qui ne consomme que des produits laitiers parmi ces aliments.

Évidemment qu’en devenant vĂ©gĂ©talien, j’avais aussi amĂ©liorĂ© certaines choses ... mais on peut tirer les mĂȘme bĂ©nĂ©fices qu’une diĂšte vĂ©gĂ©talienne sans avoir Ă  exclure tous les produits animaux

Et donc si on en revient à votre cas, vous étiez végétalien, vous souffriez de problÚmes de santé, et vous découvrez les travaux de Weston Price, comment avez-vous réagi ?

D’abord, j’ai remarquĂ© que parmi tous les aliments citĂ©s de long en large dans ces quatre catĂ©gories, je n’en consommais aucun ! Étant vĂ©gĂ©talien, rien issu de ces catĂ©gories n’était compatible avec mon alimentation. Mais, Ă  y regarder de plus prĂšs, je remarquais aussi que de tous mes amis omnivores, trĂšs peu ne mangeaient rĂ©ellement de grandes variĂ©tĂ©s d’aliments issus de ces catĂ©gories non plus, voire presque aucun ! Donc au final, je partais initialement de l’alimentation standard amĂ©ricaine, qui dĂ©jĂ  n’était pas le meilleur point de dĂ©part possible, et j’avais pris la direction opposĂ©e Ă  celle qu’il fallait prendre.
Évidemment qu’en devenant vĂ©gĂ©talien, j’avais aussi amĂ©liorĂ© certaines choses, par exemple je mangeais beaucoup plus de fruits et de lĂ©gumes, mais mon but final Ă©tait d’avoir l’alimentation la plus optimale possible, et on peut tirer les mĂȘme bĂ©nĂ©fices qu’une diĂšte vĂ©gĂ©talienne sans avoir Ă  exclure tous les produits animaux. Et alors on peut sĂ©lectionner avec attention les aliments les plus denses nutritionnellement, auquel cas on se place dans une bien meilleure position qu’une alimentation amĂ©ricaine standard, ou qu’une alimentation vĂ©gĂ©tarienne ou vĂ©gĂ©talienne, dans lesquelles, oui, vous faites de bonnes choses, mais vous dĂ©finissez une approche alimentaire en retirant toute une catĂ©gorie d’aliments, et ce n’est pas l’approche la plus positive qu’on puisse avoir quand on cherche une alimentation optimale pour la santĂ©.

mes angoisses ont tout simplement disparu, comme par magie, Ă  tel point qu’à un moment j’avais mĂȘme oubliĂ© que j’en avais !

A la suite de ces dĂ©couvertes, vous avez donc changĂ© de rĂ©gime alimentaire, que s’est-il passĂ© ?

Lorsque je me dĂ©cide finalement Ă  mettre en place les principes de Price, c’est la rĂ©volution ! La santĂ© de mes dents est transformĂ©e, les caries qui s’accĂ©lĂ©raient Ă  un rythme effrĂ©nĂ© se sont brusquement arrĂȘtĂ©es, mais ma santĂ© mentale a aussi connu un changement drastique. Et c’était absolument remarquable en tout point pour moi car je ne m’attendais pas du tout Ă  ce que cela arrive. Les travaux de Price portaient principalement sur la santĂ© dentaire, oui il faisait mention de santĂ© mentale dans son livre, mais ce n’était pas l’objet principal, loin de lĂ , et Ă  aucun moment je ne me suis dit que ça allait rĂ©soudre mes problĂšmes d’anxiĂ©tĂ©. Mais cela a Ă©tĂ© une rĂ©volution pour moi Ă  ce niveau-lĂ , mes angoisses ont tout simplement disparu, comme par magie, Ă  tel point qu’à un moment j’avais mĂȘme oubliĂ© que j’en avais !

Je voulais Ă  mon tour pouvoir aider d’autres personnes Ă  comprendre ce qui leur arrivait et Ă  obtenir les mĂȘmes bĂ©nĂ©fices que j’en avais tirĂ©s.

J’ai une anecdote marquante Ă  ce propos. Un midi j’étais au rĂ©fectoire et je vois une personne arriver et prendre une assiette du milieu de la pile au lieu de simplement prendre celle du dessus. Je regarde la personne faire et je me gratte la tĂȘte en me demandant ce qu’elle peut bien faire et pourquoi ! Et aprĂšs quelques secondes, je rĂ©alise pour la premiĂšre fois que, 2 ou 3 mois auparavant, non seulement je faisais exactement la mĂȘme chose, parce que j’avais peur de l’assiette qui Ă©tait sur le dessus, mais aussi je pouvais passer facilement 20 longues minutes Ă  chercher inlassablement un verre qui me semblait propre ! Et je rĂ©alisais alors Ă  quel point j’avais oubliĂ© que cela faisait partie de ma vie il y avait encore quelques mois !
Je ne sais pas Ă  quelle vitesse ces choses s’amĂ©liorent car pour ma part, je ne l’ai mĂȘme pas remarquĂ©, mais avec le recul quand j’y rĂ©flĂ©chis, je me rends compte Ă  quel point ma santĂ© mentale en a Ă©tĂ© rĂ©volutionnĂ©e. Cela a Ă©tĂ© une expĂ©rience tellement puissante pour moi que j’ai dĂ©cidĂ© Ă  cet instant que j’allais arrĂȘter mes Ă©tudes d’Histoire et que j’allais reprendre mes Ă©tudes pour travailler dans un domaine liĂ© Ă  la santĂ© et Ă  la nutrition. Je voulais Ă  mon tour pouvoir aider d’autres personnes Ă  comprendre ce qui leur arrivait et Ă  obtenir les mĂȘmes bĂ©nĂ©fices que j’en avais tirĂ©s.

je suis vraiment tombĂ© amoureux de toute la thĂ©orie, et notamment de pouvoir comprendre comment toutes ces petites choses qu’on ne peut pas voir fonctionnent

Alors qu’avez-vous fait ? Pourquoi et comment ĂȘtes-vous passĂ© d’un diplĂŽme d’Histoire Ă  un doctorat de chercheur en nutrition ?

Au dĂ©part je voulais faire mĂ©decine, et comme je venais d’obtenir mon diplĂŽme en Histoire, il fallait que je reprenne des Ă©tudes scientifiques qui Ă©taient requises pour entrer en premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine. Le fait que j’ai finalement dĂ©cidĂ© de faire un doctorat de nutrition Ă  la place tient Ă  2 ou 3 choses. D’abord, alors que je commençais Ă  apprendre des choses sur tout un monde microscopique dans mes cours de chimie ou de biologie molĂ©culaire, je suis vraiment tombĂ© amoureux de toute la thĂ©orie, et notamment de pouvoir comprendre comment toutes ces petites choses qu’on ne peut pas voir fonctionnent. Ensuite, nombre de mes professeurs avaient remarquĂ© que j’avais vraiment un cerveau cĂąblĂ© pour la recherche et me poussaient ardemment dans ce sens. Et enfin Ă  cette Ă©poque, parce que j’avais tellement Ă©tĂ© influencĂ© par les travaux de Weston Price, je m’étais rapprochĂ© d’associations liĂ©es Ă  Price et j’ai ainsi dĂ©couvert la fondation Weston Price. Je me suis alors mis Ă  Ă©crire des articles pour leur blog, et ce faisant, j’ai dĂ» faire moi-mĂȘme des recherches sur un certain nombre de choses, et j’en suis venu Ă  formuler des thĂ©ories que personnes n’avaient formulĂ©es auparavant. C’était des thĂ©ories qui Ă©taient le fruit de mon propre processus de crĂ©ation et d’imagination, issues de mes recherches, de ma passion, et donc je me suis dit, si je ne mĂšne pas de recherches pour tester ces thĂ©ories moi-mĂȘme, personne ne va le faire Ă  ma place !
Ce sont donc ces 2 ou 3 choses, qui se sont tĂ©lescopĂ©es en l’espace de ces 2 annĂ©es d’études, et qui m’ont poussĂ© finalement Ă  choisir le doctorat de recherche en science de la nutrition.

nuADK

Dans la 2Ăšme partie, le Dr Masterjohn nous explique pourquoi les 3 vitamines liposolubles A, D et K2 sont fondamentales pour l’organisme.

Elles sont Ă  la base de la composition de notre produit nuADK, et nous, on vous explique aussi pourquoi par ici âŹ‡ïž

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